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Conclusion

Le spiritisme, accessible ou pas ?

 

Ce livre n'a pas d'autre ambition que celle de partager des messages qui m'ont été transmis par le monde de l'invisible, tout simplement. Il n'est ni un guide ni une méthode, juste l'exposé de mon expérience. J'espère qu'il participera à la démystification du spiritisme et qu'il permettra de lever quelques tabous sur sa réalité et sa raison d'être. J'espère également qu'il participera à combattre ces clichés, d'un autre âge, axés sur les peurs et les interdits, n'en déplaise aux hommes désireux de conserver leur influence et aux médias avides de sensationnel et d'audimat. Pour ma part, même si je comprends l'attachement de certains aux rituels religieux ou aux pèlerinages, j'ai mis de côté les invocations moyenâgeuses à l'attention de quelque esprit saint, maître ascensionné ou autre hiérarchie céleste. Je préfère  les simples et sincères prières spontanées, venues du cœur, aux prières récitées par cœur ou qui me sont dictées. Je suis insensible aux mises en scène ténébreuses, avec leurs lumières tamisées, leurs lots de bibelots et d'icônes mystiques. Je me sens libéré de ces croyances qui me paraissent limitantes et que j'ai remplacées par la noble intention de participer à la grandeur de la vie. Je ressens, intérieurement, que ce qui nous lie au grand champ unifié de conscience, ce ne sont pas les artifices matériels, mais l'amour éternel qui invite à la création, ainsi, je n'éprouve plus ce besoin de voyages initiatiques coûteux pour redécouvrir ce qui est déjà présent en nous.

Je suis véritablement convaincu que je n'ai pas de pouvoir, de privilège ou de don particulier, que seules, l'intention du cœur, la liberté et la soif de vérité m'ont guidé sur ce chemin et surtout que je n'ai pas fermé la porte derrière moi. Telle est mon intime conviction. Personne n'est incité à la partager et je respecte, sincèrement, toutes les autres opinions. Je ne vénère personne, d'ici ou d'ailleurs et je vis, simplement comme tout le monde, avec mes acquis et mes imperfections. Je m'efforce seulement de devenir celui que j'aurais aimé rencontrer et non celui que l'on me demande d'être.

 

J'espère également que ce livre redonnera à beaucoup l'espoir perdu, celui de retrouver un jour leurs chers disparus. Ils sont invisibles à leurs yeux mais en vérité si présents dans leur cœur.

 

Certains lecteurs n'auront trouvé dans ce récit que des raisons de se moquer du sujet et de ses défenseurs. Beaucoup trouveront cette histoire incroyable et pour le moins improbable, et je les comprends. Pour autant, les faits relatés sont bien réels et sont retranscrits le plus fidèlement possible, tout comme les messages. Tout au plus, ces derniers ont-ils été amputés des parties très personnelles ou sans intérêt pour la compréhension de tous, parfois rendus anonymes. J'invite les sceptiques à conserver leur esprit critique. Qu'ils restent vigilants et qu'ils ne croient pas tout ce qui a été écrit ici. Je ne cherche pas à convaincre qui que ce soit. Le changement de paradigme est très souvent source de douleur morale, car notre mental n'accepte que difficilement la remise en cause de ses acquis. Il cherche constamment à garder le contrôle et aucune preuve spirituelle ne le satisfera, seule une nouvelle expérience vécue par lui pourra le faire vaciller dans ses certitudes. Le langage de la spiritualité diffère de celui du matérialiste et souvent du religieux. Le ressenti, le langage du cœur, l'intuition, le libre-arbitre et la prise de conscience spirituelle, sont autant de notions qui demandent un lâcher-prise du mental, un abandon, souvent provisoire, de son contrôle sur la vie. Pourtant, la maxime qui dit " je ne crois que ce que je vois" convient à tous. Il suffit juste d'admettre que chacun dirige son regard dans la direction qu'il a choisie. Ce n'est pas au spiritualiste d'apporter les preuves demandées mais à chacun d'aller les chercher, là où son intuition le pousse et s'il en a besoin. Personne ne peut obliger les autres à le suivre. La véritable liberté, c'est la liberté de penser.

La compréhension du monde quantique semble vouloir guider les hommes vers la réconciliation de tous les modes de pensée.

 

Aujourd’hui plus qu’hier la communication se diversifie et s’accélère. Les progrès technologiques bouleversent nos connaissances et nos habitudes millénaires. Nous recevons quotidiennement des informations, propagées  de plus en plus rapidement, auxquelles nous accordons trop souvent, tout notre crédit, sans jamais remettre en cause leurs origines. Nous écoutons aveuglément des dirigeants et leurs communicants, pour peu que leurs notoriétés dépassent notre voisinage. Nous naviguons sur internet, pour beaucoup d’entre nous, en pleine confiance, sans nous interroger sur les conséquences de nos requêtes et de nos butinages. Nous croyons moderniser notre espace de réflexion alors que nous le bridons par notre soumission à la bonne pensée collective. Il est tellement plus confortable et sécurisant de se fondre dans l’opinion consensuelle sans prendre le risque de se démarquer ; il est tellement plus risqué de se confronter au regard moqueur ou accusateur de « l’autre ». Il est tellement plus difficile d'affirmer son indépendance intellectuelle face à l'autorité dominante. La peur du ridicule ne serait-elle pas le baromètre de notre orgueil et de notre vanité ? Sommes-nous prêts à abandonner ce que nous avons, pour comprendre ce que nous sommes ? En fait, l'homme est tellement libre qu'il a le pouvoir de s'enchainer lui-même avec ses propres pensées.

Ainsi, il bâtit sa citadelle de certitudes qu'il défend âprement, comme la murène qui se réfugie dans sa grotte et montre ses dents face au moindre danger qui survient. Mais comment ce gracieux animal peut-il savoir que le goéland peut voler au-dessus des nuages et y apercevoir le soleil s'il ne lâche pas prise pour aller fleureter à la surface de l'océan ?

 

N'avons-nous pas oublié l'essentiel : qui sommes-nous, d’où venons-nous, où allons-nous ?

 

Heureusement, nos vérités sont éphémères, elles ne sont que le reflet de nos croyances. Chaque scène de la vie que joue l'homme peut se modifier au gré de son libre-arbitre et le scénario de sa pièce se réécrit instantanément, à sa guise. Chacun peut, à son rythme et au fil de ses épreuves se reconstruire en permanence de nouvelles vérités. Pas besoin d'être un sage ou un érudit pour connaître la joie et la satisfaction qu'offre le mérite. Il ne suffit pas d'avoir une culture sociale ou religieuse affutée, une bonne éducation, une bonne instruction, ou un QI (Quotient intellectuel) supérieur pour accéder à une évolution spirituelle. Si cette dernière est voulue intérieurement, en conscience, la simple ouverture d'esprit élargit suffisamment le regard vers un horizon plein de découvertes, de surprises et de consolations. Que le socle de nos croyances soit le matérialisme ou la religion, nous vivons tous dans l'amour inconditionnel de la vie et il ne tient qu'à nous de baisser la garde de notre mental pour comprendre cette communion que nous vivons avec l'au-delà, accessible à tous.

 

Quand il nous devient évident que ce n'est pas la matière qui crée la vie mais que c'est elle qui est au service de la vie, quand nous ressentons que nos croyances ne sont que les barreaux de notre vraie prison de l'âme, alors le besoin d'ouverture vers le spiritisme nous apparait comme une évidence.

Cette faculté de communiquer avec l'au-delà, n'est-elle pas un formidable professeur pour apprendre à nous connaitre ? N'est-ce pas notre ignorance qui nous gâche le plaisir d'aimer en vérité, qui nous empêche de comprendre qu'en toute chose, il n'y a ni bien, ni mal, mais seulement de l'incompréhension ? Doit-on craindre le maître d'école seulement parce qu'il demande de la discipline, du sérieux, de la rigueur et du travail ? Par nos recherches et nos découvertes, n'y a-t-il pas plus d'amour à récolter que de coups de règles sur les doigts ? La première des choses que nous ignorons, c'est à quel point nous sommes ignorants, et pourtant, nous commentons si souvent des poèmes dont nous ignorons la langue, nous nous représentons tant de pays en nous appuyant sur les descriptions de ceux qui n'y sont jamais allé. Ainsi, arrêtons-nous d'observer notre nombril et écoutons notre cœur. Ne devrions-nous pas, enfin, nous faire confiance ?

 

Nous avons vu différentes solutions pour communiquer avec l'invisible, de la plus simple, le guéridon, aux plus élaborées, me semble-t-il, que sont l'écriture inspirée et le channeling. Je reviens sur les conditions de la réussite, car je sais que nombre d'entre vous ont senti germer ce désir de connaître une autre vérité que celles qui les ont accompagnés, tout au long de leur vie.

Ouvrir les portes vers l'inconnu, c'est possible mais ce n'est pas une simple affaire de curiosité, ni une fin en soi.

C'est l'intention du cœur, dans toute sa noblesse, qu'il nous faut accepter et faire grandir. Notre mental est bousculé dans ses certitudes et ses envies sont opposées aux réels besoins que demande notre âme. C'est pourquoi, nous devons être sûrs de nos intentions. Nous créons nous-même les conditions de la réussite.

En matière de spiritisme, il n'y a pas de chasse gardée, contrairement à ce que certains souhaiteraient. Je ne remercierai jamais assez Sylvie Chevalerias. de m'avoir initié au ouija et Michelle Blivet de m'avoir montré la voie de l'écriture automatique, sans oublier mes guides de les avoir placées sur mon chemin. Cependant, le spiritisme n'en est pas pour autant un jeu. Nous devons respecter les "morts" autant que les "vivants". Nos guides sont toujours prêts à nous aider. Ils nous connaissent mieux que nous même et l'autorisation de communiquer avec nous ne dépend pas d'eux, mais de notre intention et notre élévation spirituelle.

Souvent, ce besoin de communiquer est dicté par la peine et le désespoir provoqués par le deuil. Nos intentions profondes sont alors masquées par les sentiments, les émotions et la douleur. L'envie bien légitime de contacter un cher disparu occulte les précautions élémentaires, citées en début d'ouvrage. Il est bien souvent plus commode alors de passer par un médium sérieux pour recevoir des messages réconfortants.

La communication avec ceux que nous pensons disparus nous est souvent permise, lorsque les conditions sont réunies. Mais il faut aux défunts, à la fois la disponibilité, la permission, la capacité et l'envie de communiquer.

- La disponibilité, c'est tout simplement leur présence à nos côtés, sur un niveau vibratoire accessible par nous ou par un médium. Cela nécessite souvent, après le décès, une période d'adaptation à leurs nouvelles conditions. Il leur faut parfois beaucoup de temps pour comprendre et assimiler leur nouvel environnement. Mais si leur message est important, inspiré par l'amour, alors leur guide pourra le transmettre, sans jamais le trahir. Il nous faut juste accepter que ce qui est important pour nous ne l'est pas forcement pour eux.

- La permission leur est accordée en fonction de leur évolution et de leur niveau de conscience, ainsi que du besoin émis par l'âme du demandeur. Il n'est pas évident d'admettre que cette permission est toujours offerte avec la justesse divine.

- La capacité est la conséquence de leur état d'esprit du moment, ainsi que l'énergie qu'ils sont capables de mettre en œuvre et la compréhension qu'ils ont du monde dans lequel ils sont et de celui dans lequel nous sommes. Leur guide peut prendre le relai, s'il le juge utile et si les circonstances le demandent.

- Et l'envie, c'est l'amour qui les relie toujours avec les personnes concernées, restées sur terre, pour un temps encore, afin de continuer un bout de leur chemin de progrès.

 

Il me semble donc beaucoup plus approprié d'appréhender le spiritisme en étant, soi-même, dans le meilleur état mental et psychique possible. La sérénité sera alors la meilleure conseillère. Cependant, bien de magnifiques ouvrages ont été écrits par des mères ou des pères en pleurs après le départ d'un ou de plusieurs enfants. Il n'est pas pour autant possible à tous, de profiter de cette possibilité. Nous le savons, maintenant, c'est le mérite qui est LA clé et qu'il nous appartient de le gagner par notre travail et notre intention d'évolution.

 

 

Que nous disent nos guides.

 

Leurs messages nous apprennent que l'une des principales causes du malheur de l'homme, c'est qu'il confond le mot "Amour" avec le mot "préférences". Nous aimons nos proches mais ignorons le reste du monde, c'est en ce sens que nous cultivons nos préférences. Nous apprenons, dès notre enfance, comment posséder toujours plus sans jamais apprendre qui nous sommes en réalité. Ces messages nous montrent que notre regard se limite à observer un chemin éclairé à l'extérieur de nous alors que notre vraie lumière est intérieure. Nous voulons aimer ce que nous avons, alors que nous devrions conjuguer le verbe être. A vouloir courir après la perfection matérielle, soyons certains de nous essouffler bien avant l'univers. Notre mental et notre ego nous renvoient l'illusion d'être séparés de la Source alors que notre moi profond nous rappelle son unité. Nous ne sommes divisés que par l'intérêt.

Nos guides sont pleins d'amour, un amour universel. Ils nous invitent à cet amour, à aimer sans compter, bien au-delà du cercle de nos connaissances et sans rien demander en retour. Leurs dons n'appellent jamais de remerciements. Jamais ils n'émettent de jugement, celui qui nous paralyse tant, dans nos vies terrestres, en limitant notre élan à vivre pleinement ce que nous inspire notre intuition. Ils n'évoquent jamais la haine ou la rancœur, ils ne donnent jamais de consigne ou de directive, ils n'émettent jamais de reproche ou de réprimande, tout juste des invitations à l'acceptation de quelques vérités que souvent nous ignorons malgré leur évidence. Ils nous livrent des "guidances" et rarement de la "voyance". Alors que celle-ci nous parle d'évènements ponctuels, espérés par notre mental, sans véritables lendemains, la guidance nous rappelle à l'éternité de notre âme et aux vraies valeurs de notre cœur.

Ils nous rassurent et nous disent que tout est juste, que tout est à sa place, qu'il nous faut regarder toujours vers l'avant avec confiance, sans jamais se retourner, si ce n'est pour admirer notre chemin parcouru. Ils nous invitent à cultiver cette sérénité d’où seulement peuvent naître les bonnes décisions qu'il nous faut prendre. Ils nous apprennent l'acceptation qui mène à la compréhension puis au pardon pour finir par le remerciement et la gratitude.

 

Ils nous disent surtout, que nous sommes aimés et aidés, que nous sommes reliés et jamais seuls. L'amour du vrai est la seule loi qui préside à la vie alors que nous lui préférons trop souvent nos propres règles, mises en place par nous, en conscience, pour réaliser nos intentions divines.

 

Si vous avez aimé leurs messages, c'est qu'ils sont aussi les vôtres, ils sont pour vous, servez-vous. Pourquoi les aurai-je conservés secrets, ou connus seulement d'un cercle d'amis. Il devenait évident, au fil de mes écritures, que je ne pouvais pas les garder longtemps, soigneusement rangés dans un tiroir, à l'abri des regards. Appréciez-les, partagez-les, ils vous appartiennent, ils vous sont offerts. Leur sens profond habitait l'univers bien avant notre présence sur terre et nous survivra bien après notre départ. Ils nous montrent du doigt, très subtilement, en douceur, la cause et le but de notre présence sur terre. Ils nous insufflent cet espoir caché que nos vies ont un sens et que notre présence sur terre est voulue par nous, en conscience, pour nous découvrir en réalité et comprendre notre place dans l'univers. Ils expliquent le sens de la vie.

 

Si vous avez été touchés, c'est qu'ils vous ont mis en relation avec votre moi intérieur. Ils ont peut-être ravivé cette petite flamme qui brille sans cesse en vous et qu'aucun alizé ne saurait éteindre.

J'espère que, comme moi, vous avez connu ces moments intenses de révélations, ces montées de frissons indéfinissables et même parfois ces larmes de bien-être et de reconnaissance. Je vous souhaite ce bonheur d'avoir savouré la potion magique des vérités inattendues. Je vous souhaite d'avoir goûté au calice du réconfort et de l'espoir. Je vous souhaite d'user de cette joie naissante, au fond de votre cœur, capable de remplacer, en un instant, toutes les douleurs déchirantes de l'incarnation.

 

Ils nous le répèteront, encore et encore, nos guides nous aiment.

« Ils ont tant de belles choses à nous dire ».

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