

Le ouija, son fonctionnement.

Le principe :
Il consiste à mettre en mouvement un curseur, appelé goutte, qui navigue de lettres en lettres, jusqu’à composer des mots, puis des messages. On peut disposer des lettres et des chiffres en papier sur une table (suffisamment glissante pour limiter l’effort) et utiliser un verre, léger, si possible, que viennent effleurer les doigts des spirites. Le plus pratique consiste à utiliser une planche, généralement en bois verni (toute matière glissante convient), sur laquelle sont gravées les lettres et chiffres nécessaires à l’essentiel d'une communication efficace. Chaque participant affleure d’un, deux ou trois doigts une planchette, appelée « goutte », percée ou non, qui sert de pointeur et glisse de lettre en lettre, sous l’influence de l’esprit qui se manifeste et de l’énergie mise à disposition par l’assemblée.
Le nombre de participants :
Il varie selon les circonstances. Seul, c'est possible mais, selon mon expérience, le déplacement est plus lent. La dimension de la goutte limite de nombre de doigts, donc de participants.
La rapidité et la justesse des déplacements dépendent de l'énergie utilisée (celle des esprits et celle des participants) et donc ne sont pas toujours réguliers. Ils peuvent être lents ou rapides, parfois même hésitants ; tout dépend des capacités médiumniques des participants et de l’énergie de l’esprit.
Généralement, le mouvement de la goutte débute après quelques minutes (mais il peut arriver d’attendre jusqu’à une demi-heure, voire plus). La patience est de rigueur.
« Ensemble, nous avons beaucoup plus de force et l’âme qui ne peut pas se manifester passe par son ange-gardien »
La pratique :
Un scribe note les lettres sur lesquelles la goutte marque un temps d’arrêt pour former les mots puis des phrases. Avec la pratique, nous avons compris que nous pouvons suggérer des mots, car ils deviennent prévisibles, soit par intuition soit par déduction. Tant que le bon mot n’est pas prononcé, la goutte continue son voyage.
Une séance peut durer de une à quatre heures, mais rien n’est figé à l’avance.
Chacun autour de la table, peut s’exprimer à voix haute, mais il est préférable de poser des questions, simples et claires, et une seule à la fois. Durant une séance, des participants peuvent éprouver une certaine fatigue, alors que d’autres se sentent portés et dynamisés.
Il est bon que chaque groupe spirite pratique indépendamment des autres, car chacun adapte ses capacités au contexte et reçoit selon les intentions des participants.
Il n'y a, selon moi (et selon Allan Kardec), aucun protocole à mettre en place, autre que quelques minutes de concentration pour appeler à une séance constructive pour tous les participants, d'ici ou d'ailleurs.
Quand le respect, la bienveillance et la compassion sont au menu, la reconnaissance et l'amour sont servis !
Quelques précisions sur :
Quelques exemples de nos communication en vidéo, sur ma chaîne Youtube ICI
ou "Odysee" (alternative à Youtube. (ICI)