

Guy Faverdin prête sa plume à ses guides
Le 20 mars 2016 par Xael Xavier Girard
Bonjour Guy, tu es l'auteur/coauteur de "Ils ont tant de belles choses à nous dire",
peux-tu nous présenter ton parcours ?
C'est par un conflit de génération mal vécu avec mon père que j'ai découvert, grâce à deux de ses cousins, la philosophie Antoiniste (du nom de son créateur belge, un guérisseur dans les années 1900) qui parlait de survie et d'évolution de l'âme et de réincarnation. Dès l'âge de 17 ans, j'ai fleureté avec la littérature spirite (Allan Kardec, Léon Denis...) et bouddhiste (Lobsang Rampa), mais ce n'est que lorsque j'ai rencontré Chantal, devenue mon épouse, que j'ai pu parler ouvertement et librement de ces sujets, car il faut bien le savoir, la communication, en ces temps-là (les années 70), était bien plus limitée et problématique qu'aujourd'hui (internet et les téléphones portables n'existaient pas). Mes amis me trouvaient "spécial", avec de "drôles d'idées". Avec Chantal, nous étions en phase sur ce thème de la survivance de l'âme. Nous avons traversé la vie comme tout le monde, avec nos épreuves et nos joies, mais quel bonheur de pouvoir parler de spiritualité en couple, même si la discrétion était de mise dans notre entourage familial, professionnel et relationnel.
Ce n'est que lorsque l'heure de la retraite a sonné, chahuté par un infarctus bienvenu, que j'ai pu m'accorder la liberté de parole indispensable pour s'occuper d'une association spiritualiste, créée en 2008, que je préside aujourd'hui (Les cygnes). La fréquentation de médiums et conférenciers ouverts à la spiritualité, la recherche de la vérité sur la vie, mes connaissances acquises et le besoin de servir Gaïa et ses habitants m'ont naturellement conduit à côtoyer le milieu du spiritisme. La rencontre avec Sylvie Chevalerias, médium à Bort l’étang, a été déterminante. C'est avec elle et son compagnon, que Chantal et moi nous sommes initiés au ouija.
Comment le livre s'est créé ?
Il faut bien le reconnaître, les premiers messages reçus étaient centrés sur nos personnes, mais au fil des communications, les questions posées et leurs réponses s'élargissaient pour finir par devenir universelles. Puis un guide nommé David s'est identifié et c'est avec lui que se sont forgées notre expérience et notre confiance.
Parallèlement à cette activité personnelle, je rencontrais moult médiums par le biais de notre association et j'ai eu l'opportunité de participer à 2 ateliers d'écriture automatique, sous la houlette de Michelle Blivet, elle aussi présidente d'une association et surtout auteure d'un livre écrit sous l’impulsion de son fils décédé, Paul, en écriture automatique. Même si cette pratique ne m'avait jamais tenté, j'étais obligé de reconnaître sa réalité, car ma main a véritablement bougé, la 2ème fois. J'ai ensuite développé et affûté cette technique jusqu'à recevoir de mon guide "Annabel" des messages d'une portée spirituelle inattendue.
D'une part les messages de David, de l'autre ceux d'Annabel, il devenait évident qu'ils n'étaient pas destinés à rester dans un tiroir, connus d'un petit nombre seulement. J'ai les ai donc tous saisis à l'ordinateur en me disant qu'un jour, peut-être, ils serviraient à d'autres.
Qu'est-ce qui t'a amené à le faire publier ?
N'étant pas moi-même de formation littéraire mais plutôt personne manuelle et orientée vers la technique, je n'avais jamais envisagé d'écrire un livre, sous quelque forme que ce soit, malgré les multiples injonctions contraires de divers médiums. Je n'avais aucune idée concernant la mise en page d'un ouvrage, lorsque j'ai dévoré, en quelques jours, celui de de Françoise Delpon (L'amour dans l'au-delà - 350 pages). Cette professeur de sport (en conférence "aux Cygnes" en février 2016) n'avait aucune prédisposition à communiquer avec son mari décédé brutalement et encore moins celle d'écrire son histoire. Mais elle l'a fait et je pense, aujourd'hui que j'ai été guidé vers son livre par mes guides. C'est après sa lecture que j'ai convenu de partager nos messages par l'écriture. Très peu de temps après, un de mes guides m'a transmis ceci : "Le plus dur pour toi, était de reconnaître tes capacités à écrire un livre. Maintenant que tu l'as accepté, tu as tout ton temps, personne ne t'oblige mais quand l'heure sera venue, tu seras aidé par tes guides".
Je me suis donc attelé à la tâche et en quelques mois de labeur épisodique, le travail fût achevé.
Peux-tu nous le présenter en quelques mots ?
Je ne pouvais pas coucher sur papier des messages venus de l'au-delà sans me présenter et le lecteur devait légitimement connaître mes motivations. C'est le sens que j'ai voulu donner en introduction du livre. Ensuite viennent les explications sur les méthodes de communications utilisées, le chemin parcouru pour y arriver et enfin les messages reçus d'abord avec le ouija puis en écriture automatique et inspirée. Ces derniers sont classés par thèmes. J'ai pris soin de ne pas les commenter, si ce n'est pour expliquer des circonstances particulières ou pour des raisons évidentes de compréhension. J'ai en effet préféré que le lecteur se fasse sa propre opinion sur les textes sans être influencé par la mienne. C'est dans la conclusion que j'ai livré un point de vue personnel de l'ensemble, sans vouloir l'imposer. J'y ai relaté également mes ressentis et mes compréhensions.
Lorsque le travail fut terminé, je me suis assis à ma table face à mon bloc de papier, stylo en main et j'ai humblement demandé à mon guide Annabel le mot de la fin. Il me le dicta, il était magnifique, comme tous ses messages.
J'ai confié la préface à Christian Cambois, venu en conférence et auteur de plusieurs livres dont celui-ci, qui m'a profondément touché : "Communiquez avec vos proches disparus" et dont je vous conseille vivement la lecture. Très gentiment, Sylvie Chevalerias, médium régionale très connue, a rédigé la postface. Qu'ils en soient remerciés.
Quel est le message qui te semble le plus important à retenir de cet ouvrage ?
Il est bien difficile de répondre à cette question tant la variété, la richesse, la justesse et la puissance des messages sont grandes. Je crois, avant tout, que le spiritisme doit aujourd'hui retrouver ses lettres de noblesse, que nous devons abandonner nos peurs, fondées sur des croyances d'un autre temps mais entretenues par des chefs politiques ou religieux, soucieux de conserver leur pouvoir, au travers un pseudo savoir bien fragile. Il nous faut nous ouvrir à la vérité sur notre présence sur terre. Ce serait, pour sûr, la voie royale pour construire un monde meilleur.
Pour reprendre des passages de mon livre, je répéterai que "je suis véritablement convaincu que je n'ai pas de pouvoir, de privilège ou de don particulier, que seules, l'intention du cœur, la liberté et la soif de vérité m'ont guidé sur ce chemin et surtout que je n'ai pas fermé la porte derrière moi...
N’y voyez pas de vanité dans ces propos mais plutôt l’opportunité que soit offerte à chacun de nous, cette possibilité de contacter un monde invisible à nos yeux de matière et pourtant si réel.
... Nos guides sont pleins d'amour, un amour universel. Ils nous invitent à cet amour, à aimer sans compter, bien au-delà du cercle de nos connaissances et sans rien demander en retour ...
... Ils nous disent surtout, que nous sommes aimés et aidés, que nous sommes reliés et jamais seuls... "
As-tu d'autres projets en tant qu'auteur et/ou médium ?
Pour le moment, nous continuons nos séances de channeling avec David et je reçois toujours des messages d'Annabel. Parfois je réponds à des demandes personnelles.
Plusieurs médiums m'ont prédit un autre livre, je n'ose plus penser qu'ils se trompent. Ce n'est pas à l'ordre du jour, nous verrons bien. J'ai toujours la responsabilité de l'association "Les Cygnes" et c'est déjà pas mal de travail.